Soprano à la rencontre DES petits JOURNALISTES

Soprano a été interviewé par LES petits JOURNALISTES de Pif pour son film Marius, qui
sortira le 6 août. Des morceaux choisis sont dans ton Mag 19, mais voici ici son interview
complet.

Gabriel : Quel métier voulais-tu faire, enfant ?
Soprano : J’ai toujours voulu faire de la musique. J’avais 5 ans quand j’ai vu Michaël Jackson.
Après, j’étais à l’école, j’aimais beaucoup, je voulais être informaticien, mais ça n’a pas duré
longtemps. J’ai voulu faire de la musique dès mes 5 ans.
Angélique : Est-ce que tu croyais à la magie quand tu étais petit, comme les enfants dans le
film ?
Soprano : Oui et j’y crois encore. Moi, je crois que quand tu es positif, il t’arrive toujours quelque
chose de positif et pour moi, ça c’est de la magie. C’est ma définition.
Fatima : Est-ce que tu as aimé grandir à Marseille ?
Soprano : Oui ! Et j’y suis encore ! J’habite en plein milieu du centre-ville, je ne bouge pas, j’aime
beaucoup Marseille. J’ai grandi dans les quartiers. Quand j’étais petit, on ne regardait pas ta
couleur de peau, on ne regardait pas ta religion, on était tous ensemble, on faisant la fête, c’était
trop bien. On habitait dans des quartiers avec des familles qui n’ont pas beaucoup de moyens,
mais il y avait beaucoup, beaucoup d’amour. On était tous ensemble tout le temps.
Gabriel: Quel est ton meilleur souvenir d’enfance à Marseille ?
Soprano : Il y a eu un truc, mais il est obsolète maintenant, ce souvenir. Pour moi qui suis
marseillais, c’est un peu compliqué de le dire. Mais je vais le dire quand même. J’avais 14 ans, et
l’OM avait gagné La Ligue des Champions. Je voyais tout le monde faire la fête depuis ma fenêtre,
c’était incroyable, trop beau. Ça m’a marqué, et c’est ce qui a fait que j’aime beaucoup mon équipe
marseillaise, et que j’aime beaucoup le foot.
Gabriel : Je fais du foot fauteuil, moi.
Soprano : Tu es devant, tu es aux cages ? C’est quoi ton poste ?
Gabriel : C’est plutôt au centre.
Soprano : Ça veut dire que tu es Zizou. C’est bon, j’ai compris, tu es numéro 10, tu es au centre,
c’est toi le patron !
Fatima : Est-ce que tes amis d’enfance de Marseille sont encore tes amis ?
Soprano : C’est un truc de fou, mes amis d’enfance de Marseille. L’un est mon manager, l’autre
s’occupe de tout le merchandising, d’autres sont sur scène avec moi, tous mes amis d’enfance
pratiquement, pas tous, tous, mais presque tous travaillent avec moi. Mes frères et sœurs aussi
travaillent avec moi. Et ceux qui ne travaillent pas avec moi, vu que j’habite toujours à Marseille, je
les vois les week-ends, aux anniversaires de leurs enfants, ou ils viennent à mes concerts, je les
vois avant ou après le concert. Donc oui, toujours. Pas autant que je voudrais, mais toujours.
Iulia : Quel élève étais-tu à l’école ? Est-ce que tu étais bon à l’école ou pas ?
Soprano : Déjà, le cursus scolaire que j’ai eu est un peu spécial. J’étais très très fort à l’école,
mais comme je venais d’un quartier un peu agité, j’ai basculé d’une classe normale à une classe

où les gens n’étaient pas très forts et du coup, j’étais le premier de la classe. Mais quand je suis
parti au lycée, je me suis rendu compte que je n’étais pas très fort, c’est juste que j’étais avec des
gens moins forts que moi, et là, j’ai eu beaucoup de choses à rattraper. Donc, j’avais le potentiel
d’être très fort à l’école, mais mon cursus a fait que j’ai eu le bac, je ne sais pas comment j’ai fait !
Gabriel : Est-ce que tu aimais bien les chasses aux trésors ?
Soprano : J’adorais les chasses aux trésors. Bien sûr, on a fait le film, qui est une chasse aux
trésors, mais mon album d’avant, il s’appelait chasseur d’étoiles, on avait organisé une chasse aux
étoiles, mon film préféré, que je regardais quand j’étais petit, s’appelait Les goonies et c’était une
chasse aux trésors, et mon autre film préféré, c’est Indiana Jones, encore une chasse aux trésors.
J’aime beaucoup les chasses aux trésors parce que ça fait rêver, il y a plein d’aventures. Le truc le
plus important ce n’est pas de gagner le trésor, mais c’est l’aventure que tu vis avec tes amis.
Angélique: Quelle est la chose la plus courageuse que tu aies faite enfant ?
Soprano : C’est pas bien ce que je vais dire, il ne faut pas faire ça, mais c’est de ne pas avoir
écouté mes parents quand ils m’ont dit de ne pas faire de la musique. C’était très courageux de
ma part et aujourd’hui, mes parents me disent, « c’est vrai, tu avais raison, ça va pour cette fois
! ». Quand on habite dans un quartier où, en général, on ne te pousse pas à ça, du coup, j’étais le
seul dans mon quartier, on me prenait pour un fou. Quand j’ai dit, je veux faire du rap, on m’a dit,
mais c’est quoi ce truc ! Donc c’était très courageux, car je n’ai écouté personne, je n’ai écouté que
mon cœur et ma foi et je suis parti à fond.
Mais il faut écouter ses parents !
Fatima : Décris-nous ta personnalité quand tu étais enfant, en 3 mots.
Soprano : Timide, introverti, pas sûr de moi. C’est la musique qui fait que maintenant je parle
beaucoup, mais avant, j’étais très très timide, tellement timide que, dans mon quartier, on croyait
que je ne savais pas parler ou limite que j’étais autiste, c’est juste que j’étais timide.
J’avais un rêve, et quand tu te donnes les moyens, bien sûr en étant réfléchi et professionnel,
normalement, tu peux y arriver. C’est beaucoup de travail, beaucoup de courage et après, il faut
que les étoiles s’alignent.
Angélique : C’est quoi la plus grosse bêtise que tu aies faite enfant ?
Soprano : Une fois, j’ai dit à mes parents que j’allais jeter la poubelle, et dans la poubelle, j’avais
mis mes baskets et mes habits et je suis parti à un concert, à Paris. J’ai pris le train, des
contrôleurs sont venus. Ils m’ont dit « tu n’as pas de billet, tu es mineur ». Je suis rentré chez moi
et mon père m’a grondé pendant des heures, j’ai été interdit de sorties. Mon père n’était pas
content, ma mère était triste et inquiète, et là, j’avoue que quand je les ai vus comme ça… Depuis,
j’ai fait les choses un peu plus tranquillement, je dirai. Parfois, j’écoute mes parents !!
Gabriel : Avais-tu une peluche qui te rassurait, enfant ?
Soprano : Non, je n’avais pas de peluche. Mais j’avais beaucoup de posters, de joueurs de foot,
de Michaël Jackson, et d’un groupe de jeunes de 12 ans, qui avait cartonné à l’époque, qui
s’appelait Chris Ross. Ils avaient le même âge que moi et ils avaient réussi à faire de la musique à
12/13 ans !
Angélique : Est-ce que tu as eu une enfance heureuse ?
Soprano : Oui. J’ai des parents incroyables, qui souriaient, qui rigolaient, mes frères et sœurs sont
des gros blagueurs, avec mes amis dans le quartier on ne faisait que rire, donc oui, j’ai eu une
enfance heureuse, contrairement à ce qu’on peut croire quand on n’a pas de moyens. Pour mes
parents, c’était difficile, mais ils faisaient tout pour qu’on ne manque de rien. Si je disais qu’on a eu
une enfance malheureuse, ce ne serait pas juste pour eux, avec tout ce qu’ils ont donné.

Fatima : Tu t’entendais bien avec tes frères et soeurs ?
Soprano : J’ai 2 frères et 2 sœurs. C’est moi le plus grand. Je faisais ce que je voulais et c’est moi
qui leur disais ce qu’ils devaient faire. Ils n’avaient pas le choix que de bien s’entendre avec moi ! Il
n’y avait qu’avec ma sœur qui a 1 an de moins que moi ! On ne faisait que se disputer. Mais avec
les autres, on s’entend super bien. La preuve, mes 2 frères sont sur scène avec moi tout le temps,
et ma petite soeur travaille avec moi sur ma tenue. Elle est aussi la manager de Louane
aujourd’hui, donc on est tous dans la musique, on est tous ensemble.
Angélique : Tu as quel âge dans ta tête ?
Soprano : Ça dépend des jours. Le dimanche, quand je regarde One Piece, j’ai 13 ans. Le lundi,
quand je me réveille, j’ai 20 ans, car je ne mets que des morceaux qui me mettent de bonne
humeur pour commencer la semaine, je ne fais que danser. Le mercredi, j’ai 40 ans, parce qu’il y a
tous les enfants, donc je dois m’en occuper, je fais le papa, même si pour eux, je suis un papa un
peu trop cool. Et le week-end, j’ai 25 ans, parce que je suis avec mes amis d’enfance, on ne fait
que parler de musique et on fait des concerts.

Fatima : Lisais-tu Pif quand tu étais enfant ?
Soprano : Oui, je lisais beaucoup, pas seulement Pif d’ailleurs, j’aimais beaucoup les BD.
Angélique : Tu serais plutôt Pif ou Hercule ?
Soprano : Plutôt Pif
Iilia : Si tu étais un personnage de BD, tu serais qui ?
Soprano : Je vais vous répondre avec une image : Luffy partout chez moi ! Je l’aime bien parce
qu’il aime ses amis, il est là pour l’aventure, c’est un rêveur, il défend les siens, il est toujours juste,
il est rigolo, il ne se prend pas la tête, il est maladroit et timide, mais parfois; il fait rire, j’aime
beaucoup.
Fatima : Qu’est-ce qui a fait que tu as voulu devenir acteur ?
Soprano : J’aime beaucoup les séries et les films, je regarde ça tous les jours, car je prends
beaucoup le train pour aller d’une ville à une autre, ou aussi dans le Tour bus, j’adore ça. Et quand
on m’a proposé le film Marius, qu’on m’a dit ça va être comme Les Gonnies, et en plus à Marseille,
j’ai dit, j’ai l’accent qu’il faut ! J’ai dit oui direct pour ce film-là, après on verra si j’en fais d’autres, on
m’en a proposé, on verra si ça me parle et si j’arrive à faire les choses bien.
Gabriel : Si tu devais choisir entre musique et cinéma, tu choisirais quoi ?
Soprano : C’est sûr que ce serait musique. Je fais ça depuis que j’ai 5 ans, c’est ce que j’ai
toujours voulu faire. Mais avec mes amis, je vais essayer de faire un peu plus l’acteur.
Fatima : Quel est ton meilleur souvenir sur scène ?
Soprano : C’était quand j’ai fait le stade Vélodrome la première fois de ma vie, parce qu’il y avait
65 000 personnes devant moi et j’étais comme un fou. Il y avait mes parents, mon boulanger, mon
prof de CP, mes amis, il y avait toute la ville, c’était un truc de fou pour moi !
Iulia : Dans le film, as-tu improvisé certaines répliques ou tout était écrit ?

Soprano : Vu que c’était un Parisien qui a écrit le scénario, il ne connaissait pas toutes les
expressions marseillaises, donc parfois il y a eu des improvisations pour bien coller au
personnage. Mais comme c’était mon premier film, j’étais studieux, j’écoutais ce qu’on me disait.
Angélique : Quelle est la chanson dont tu es le plus fier ?
Soprano : Ma préférée, c’est une chanson que j’ai écrite qui s’appelle Hiro. Ça parle de ce que je
ferais si j’avais le pouvoir de voyager dans le temps, les choses que j’aimerais changer.

Angélique : Quel est le meilleur conseil qu’on t’ait donné pour ta carrière ?
Soprano : C’est d’un autre artiste, IAM. C’était un groupe de Rap à Marseille qui nous a
découverts et nous a produits, je l’écoutais quand j’étais petit, et que j’écoute encore aujourd’hui. Il
a dit « N’essayez pas d’être un autre, soyez vous, car les autres sont déjà pris. »

Fatima : Est-ce qu’il y a une scène que tu as adoré tourner ?
Soprano : Quand on était sur Notre-dame de Lagarde, car c’est la première fois qu’ils acceptent
qu’on tourne un film à l’intérieur, et la vue de Marseille depuis là-haut est incroyable. On voyait le
stade, la mer, tous les quartiers, c’était trop beau. Et en plus, c’était juste avant les J.O et la
flamme olympique est venue à Marseille avant d’aller dans toute la France. Et nous, on a tourné 2
jours avant que la flamme n’arrive, ils étaient en train de tout préparer, les feux d’artifice, tout.
C’était trop bien.
Angélique : As-tu déjà eu des moments de doute pendant ta carrière ?
Soprano : Oui, beaucoup. C’est parce qu’il y a des doutes que tu apprécies quand il y a des
victoires. Quelqu’un qui ne doute pas, c’est peut-être qu’il ne veut pas essayer de faire bien les
choses. Moi, j’ai envie de faire bien les choses pour faire plaisir aux gens. Donc, si je n’ai pas la
pression ou le doute, c’est que je m’en fou un peu.
Fatima : C’est ton premier rôle principal dans un film ?
Soprano : oui. Jusque-là, chaque fois qu’on m’appelait dans un film, je jouais mon propre rôle.
Fatima : Qu’est-ce que tu as appris sur le tournage ?
Soprano : Que c’était un peu plus facile que dans les concerts parce qu’on ne peut pas s’arrêter,
le public est là. Quand tu fais un film, tu peux t’arrêter et recommencer. Je disais à Tony, le
réalisateur, pour un concert, je dois chanter un milliard de textes par cœur d’un coup. Donc, un
tournage, si tu es un peu concentré, tu peux bien faire les choses.
Fatima : Pourquoi tu as aimé jouer dans ce film ?
Soprano : Parce que j’aime beaucoup l’histoire, parce que j’aime beaucoup le réalisateur – c’est lui
qui a fait tous mes clips ou presque, comme par exemple le clip de Le coach, et parce qu’il y avait
mes amis, dont Nono, Nordine Salhi. Il faisait des séries qui s’appelaient les deguns.
Iulia : Qu’est-ce que tes enfants pensent de ta musique et est-ce qu’ils t’influencent ?
Soprano : Oui. Ils ont tous des goûts différents. Parfois, je fais des morceaux pour l’un et puis un
autre pour l’autre, c’est rigolo. Bien sûr qu’il m’influencent. Dans mon dernier album, j’ai écrit une
chanson qui s’appelle papa dis-moi, c’est ma fille, Luna, qui me l’a inspirée, car elle me pose tout
le temps des questions qui me font mal à la tête, ça ne s’arrête jamais. Je finis par lui dire
demande à ta mère. (Rires)

Gabriel : Est-ce que tu t’es amusé avec les enfants pendant le tournage ?
Soprano: Je me suis régalé !
Fatima : Y a-t-il eu des imprévus sur le tournage ?
Soprano : Oui, beaucoup. On a eu de la pluie quand on devait avoir du soleil. On a eu un petit qui
est tombé malade. La veille, on lui dit de ne pas manger de Nutella, parce que sa mère savait qu’à
chaque fois qu’il en mange, il a mal au ventre. Il en a mangé toute la soirée, il a eu mal au ventre,
de la fièvre, on n’a pas pu tourner pendant une semaine !
Gabriel : Est-ce que tu es vraiment le roi de Marseille ?
Soprano : Non, je ne suis pas le roi de Marseille, moi. Je suis le « rigolo ». Le roi de Marseille,
c’est Jul ! Moi, je suis le tonton, le papa de Marseille !
Fatima : Quel est le souvenir le plus drôle du tournage ?
Soprano : Le plus drôle, c’est quand il a twerké, parce que ce n’était pas prévu ! Normalement, il
devait prendre un faux pistolet, se tourner vers nous et dire « ne bougez plus ». Et là, d’un coup, il
a commencé à twerker. On a dû arrêter de jouer, on a rigolé et on n’arrivait plus à tourner !
Angélique : Quelle est ta scène préférée ?
Soprano : C’est quand le frère me regarde, qu’il pointe le pistolet sur moi et que tout lui tombe sur
la tête, parce qu’ils nous ont fait la surprise, on ne savait pas à quel moment ça allait tomber. On
voit sur mon visage la surprise.
Angélique : Est-ce que tourner à Marseille, c’était un rêve pour toi ?
Soprano : Oui ! Je suis d’ici, j’y suis né, j’espère finir ma vie à Marseille. Donc, tourner mon
premier film à Marseille, c’est magnifique !
En plus, quand j’étais dans la rue, tout le monde me voyait et me disait « ouah ça y est, Soprano
tourne » ! Superbe ambiance !
Fatima : Quel est ton chanteur préféré ?
Soprano : Il s’appelle Michaël Jackson. J’aime aussi The Weeknd, Dua Lipa, Youssoupha,
Stromae, il y en a beaucoup.
Gabriel et sa maman expliquent à Soprano, que ne pouvant quasiment plus marcher à cause de
sa maladie, Gabriel participe à des courses en joëlettes (petit chariot à roulettes, sur une roue,
porté et tiré par un groupe de coureurs). Systématiquement, il demande de passer la chanson de
Soprano « En feu » pour le départ de la course et demande la chanson « Le coach » pour finir.
Cette chanson l’emporte tellement qu’il demande à être levé du fauteuil et il finit à pied !
Soprano : Bravo Gabriel ! Tu es courageux ! Si moi, j’arrive à être le meilleur coach pour te mettre
en feu, ça veut dire que j’ai réussi dans ma vie. Je suis très content. Je ne connais pas ces
courses, mais je vais regarder sur internet.
Angélique : Ça vient d’où cette force et cette bienveillance, qui est contagieuse ?
Soprano : Je pense que c’est ma mère qui est comme ça. Elle est spéciale. Quand tu parles avec
elle, tu es obligé de rigoler. Ma mère fait des allers-retours entre les Comores et Marseille. Je lui ai
fait une belle maison aux Comores. Mais du coup, elle a adopté presque tous les enfants du
village. Ils habitent tous chez moi. Je lui ai dit, tu fais comment, il n’y a plus de chambres. Elle dit

c’est pas grave, on va faire d’autres chambres. Elle est trop trop trop gentille. Peut-être qu’elle
nous a transmis ça, à mes frères et moi.

Ioulia : Te reconnais-tu dans le personnage ?
Soprano : Il est totalement différent de moi. Lui est un peu aigri, énervé, jamais content. Grâce à
ses enfants et son attachement pour eux, il commence à changer un peu. Moi, je suis plutôt le
contraire. Je ne fais que rire et suis le premier à dire « c’est pas grave, ça va aller ».
Fatima : Quelle est l’expression marseillaise que tu dis souvent, qu’un non marseillais ne
peut pas connaître ?
Soprano : Par exemple, « Y a tarpin de monde » (beaucoup de monde), « Y a dégun »
(personne).
Gabriel : Est-ce que, dans le film, c’est ta musique à toi ?
Soprano : Dans le film, il y a ma chanson « en feu » et il y a une chanson inédite, on va tourner le
clip demain, je crois. C’est Marius qui parle dans la chanson et qui fait le guide de Marseille. Les
gens pourront l’entendre à partir du 13 juin je crois. C’est la dernière chanson du film.
Angélique : Quels sont tes projets pour le futur ? Tu dis que tu vas arrêter en 2030, c’est
vrai ?
Soprano : 2030, c’est loin ! Pour 2030, mon projet, c’est le cinéma. Créer une série aussi, parce
que j’adore ça, et essayer de faire des concerts évènements. Par exemple, on a voulu faire des
concerts avec 15 000 choristes, des concerts événementiels qui peuvent servir à des associations.

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