Le nouveau PifArt est en ligne ! Une immersion pop, colorée et espiègle dans l’univers de Pif, entre hommage au Pop Art, histoire de Vaillant, et retour de gadgets cultes !
Dans ce numéro 19, on découvre un gadget collector qui fera sourire les anciens comme les nouveaux lecteurs : le Pique-Bif ! Un clin d’œil malin au Pique-Sous de 1982 (numéro 675), dont il reprend l’esprit et le design, remis au goût du jour par Mircea Arapu, dans une version fun et esthétique.
Pour les 80 ans de Vaillant, il fallait un gadget qui marque les esprits. Un gadget GAG qui soit un clin d’œil à l’après-guerre…
Le gadget comme œuvre pop
Impossible de ne pas évoquer Roy Lichtenstein, l’un des artistes qui ont révolutionné l’art avec l’esprit BD dans les années 60.
À 22 ans à peine, à la libération, il commence à se faire un nom. Et devinez quoi ? En 1956, année où il signe Ten Dollar Bill (considérée comme l’une de ses premières œuvres majeures), le magazine Vaillant devient Vaillant, le journal de Pif, avec son numéro 556. Hasard ou destin ? On aime à croire aux belles coïncidences…
En 1969, année de la naissance de Pif Gadget, Lichtenstein crée Modular Painting with Four Panels #4, aujourd’hui conservée au Centre Pompidou. Et en 1965, alors que “PIF” est écrit en grand sur le magazine Vaillant, il réalise Explosion, une œuvre inspirée des codes graphiques qui ont aussi nourri les gadgets du journal.

Le clin d’œil ne s’arrête pas là…
Ce qui va beaucoup t’amuser, c’est que le tout premier numéro de cette formule culte, le Pif Gadget n°599, contenait déjà… un article sur le western au cinéma ! Comme ce numéro 19, lui aussi riche en références culturelles dans les pages RétroPiF du Petit Journal de Pif, rédigé par Jean-Luc Muller.
Autre écho amusant : l’arrivée de Tabary, le créateur d’Iznogoud (avec Goscinny), en 1956 également… une année décidément très riche pour la galaxie Vaillant !
Enfin, le Pique-Bif ne peut que faire penser à l’univers Disney, et à son canard milliardaire préféré…
Quand Pif croise Lichtenstein

En 1982, année du Pique-sous, Lichtenstein réalise I Love Liberty, une œuvre symbolique où il rend hommage à la France et aux États-Unis. La Statue de la Liberté y est représentée à la fois à New York (sa version géante) et à Paris (sa version miniature sur l’île aux Cygnes). Un joli clin d’œil entre deux mondes, comme le fait Pif à travers ses gadgets et ses pages engagées.
À découvrir dès maintenant :
👉 Voir la page gadget dédiée
🛍️ Accéder à la boutique