Ludovic Franceschet : L’éboueur devenu héros de la planète

Un destin brisé, une volonté d’acier

Ludovic Franceschet n’est pas seulement un éboueur à Paris : il est la voix d’une génération qui refuse l’indifférence face à la pollution, à la misère humaine, à l’exclusion sociale. Mais avant d’être un militant écologiste ou une star des réseaux sociaux, Ludovic a connu la dérive : une enfance marquée par la violence, la souffrance et l’injustice.

À l’adolescence, placé à la Ddass, il fugue, vit des épisodes de précarité extrême, et est victime de pédocriminalité. Sa jeunesse est marquée par l’abandon, les silences, les traumatismes. Il connaît aussi la prostitution pendant 10 ans, et s’accroche à quelques rencontres salvatrices pour survivre.

Le basculement : de la rue à la responsabilité

Un jour, il rencontre quelqu’un qui lui fait confiance et monte une SCI. Il connaît une courte période de réussite financière, gère des commerces, voyage, vit même à Las Vegas. Mais la chute est brutale, il se retrouve à nouveau à la rue, dormant sous les grilles du Moulin Rouge.

C’est alors qu’une femme, Mimi, devient pour lui une figure maternelle, le soutenant dans ses périodes les plus sombres, lui offrant un noël inoubliable au casino, où il gagne au zéro plein : un souvenir magique d’une période rude.

Le déclic : devenir éboueur

Dès l’enfance, Ludovic aimait observer les camions-poubelle. Un jour, enfant, il dépose son petit sac dans l’un d’eux. Ce geste le marque. Adulte, un voisin lui parle d’un recrutement à la Ville de Paris : il saute sur l’occasion. C’est le début d’une nouvelle vie.

Il passe les concours, intègre les services de propreté, et devient éboueur. Mais rapidement, il décide de donner un sens plus profond à son métier : il utilise TikTok et Instagram pour sensibiliser, raconter la réalité du terrain, briser les tabous sur les métiers de l’ombre.

Une star des réseaux engagée pour la terre

Ludovic partage des vidéos sur la pollution, les dépôts sauvages, les incivilités. Il devient virale, atteint des centaines de milliers d’abonnés. Mais il ne s’arrête pas à l’écran.

Il organise des marches citoyennes pour ramasser les déchets sur des centaines de kilomètres : Paris-Étampes, Paris-Marseille (800 km à pied). Il collecte des tonnes de déchets. Il a besoin de 200 000 euros pour financer un « vrai » Tour de France du ramassage.

Son slogan : « Ramasser un mégot, c’est sauver un poisson. »

Des moments forts, des obstacles aussi

Il a été insulté, menacé, même agressé. Un jour, deux hommes lui disent « retourne dans ta benne » alors qu’il participait à Ninja Warrior. Sa mère de 82 ans filmait la scène. Il porte plainte, sans se décourager.

Son message est clair : ce n’est pas parce qu’on ramasse les déchets qu’on est à jeter.

Un livre, une mémoire

En 2022, il publie « Plus tard, tu seras éboueur », un livre bouleversant sur son parcours. Il dit souvent avec humour : « J’avais pas de talent, mais j’avais des choses à dire ».

Conclusion : l’espoir a un gilet fluorescent

Ludovic Franceschet, c’est la preuve que l’on peut renaître, que même les plus abîmés par la vie peuvent devenir des piliers pour la société. Il nous rappelle que chaque déchet qu’on jette est une insulte à notre avenir. Il est le porte-voix de la dignité, de l’écologie, du respect.

Et aujourd’hui, il veut aller encore plus loin. Avec votre aide, il pourrait faire le Tour de France du ramassage. Pas pour faire le buzz, mais pour faire réfléchir.

« Merci d’être là. Vous ne savez pas combien ça compte. » — Ludovic

Tu peux soutenir Ludovic en :

• Faisant un don via son site,
• Assistants à ses spectacles ou en le relayant,
• Encourageant ses expéditions écologiques,
• Et simplement en ne jetant plus rien par terre 😉